L'erreur
du millénaire de la médecine vétérinaire
Situation de
départ
Les
maladies de l’appareil locomoteur et du squelette du chien représentent
depuis des dizaines d’années un im-portant
problème en médecine vétérinaire. Les statistiques des sociétés canines
des pays occidentaux indiquent que 70 à 75 % de l’ensemble de la
population canine sont concernés. Dans la quasi-totalité des races, plus
de la moitié des chiens présentent des atteintes pathologiques, notamment
au niveau de l’acétabulum et du fémur – cotyle et tête fémorale. Ces
atteintes sont appe-lées dysplasie de la hanche (DH) ou Canine Hip
Dysplasia
(CHD).
Jusqu’à
présent, l’étiologie ou la cause incriminée dans la dysplasie de la hanche
du chien était généralement une hérédité multifactorielle. Le concept,
issu de l’élevage d’animaux domestiques et de boucherie, précise qu’en
plus des facteurs héréditaires, les effets de l’environnement – notamment
l’alimentation – jouent également un rôle dans l’expression d’un
caractère. La relation est exprimée par le taux d’héritabilité ou
d’hérédité. Dans le cas de la DH du chien, le pourcentage maximal supposé
était de 60 % soit 0,2 à 0,6 pour un.
Aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en France
et en Allemagne, les associations d’élevage canin ont élaboré des systèmes
radiographiques pour diagnostiquer la dysplasie de la hanche et y
remédier. Ce n’est qu’en Allemagne et dans quelques autres pays européens
que la DH devait être éliminée en excluant les chiens atteints de
l’élevage des populations de différentes races. Ces mesures généti. ques
se sont toutefois révélées inefficaces sur trente ans. En Allemagne, le
Verband für das Deutsche Hundewesen (VDH) (Association Cynologique
Allemande) n’a obtenu, malgré ses efforts, absolument aucun résultat par
rapport à l’American Kennel Club (AKC) aux Etats-Unis, au Kennel Club (KC)
en Angleterre ou à la Société Centrale Canine (SCC) en France.
Dans l’ensemble des pays occidentaux, la
dysplasie de la hanche touche toujours environ 60-65 % de l’ensemble de la
population canine. A cette anomalie s’ajoutent d’autres pathologies de
sorte que le taux de morbidité totale des anomalies du squelette s’élève à
70-80 %. Dans la plupart des cas, la DH coexiste avec d’autres atteintes
du squelette.
Les médecins vétérinaires des pays occidentaux
ont exigé une »alimentation équilibrée« sans pour autant en préciser les
détails et s’en sont remis à l’industrie fabriquant les aliments pour
animaux pour nourrir le chien avec des »aliments complets optimisés«.
Actuellement, 80 à 90 % de l’ensemble des chiens sont totalement ou
partiellement nourris avec de la nourriture prête à l’emploi d’origine
industrielle qui est ainsi devenu la référence en matière d’alimentation
canine saine. Ces nouvelles méthodes d’alimentation n’ont toutefois pas
non plus permis d’obtenir une amélioration significative de la morbidité
de la dysplasie de la hanche. De plus, il existe plutôt de nombreuses
affections d’origine alimentaire au niveau de divers systèmes organiques
et ceci se traduit par un taux de morbidité totale très élevé.
Selon Marc Torel et Klaus Dieter Kammerer – un
vétérinaire et un journaliste scientifique de formation médicale – les
méthodes d’élevage et les aliments industriels actuels pour chiens ne
permettent d’obtenir aucune amélioration des taux de morbidité de la
dysplasie de la hanche parce que cette pathologie n’est pas héréditaire et
que les aliments actuels pour chiens n’évitent pas la DH mais, bien au
contraire, la favorisent. Selon ces auteurs, la seule cause de la
dysplasie de la hanche du chien est une malnutrition.
Un article de la TU a fait
sensation à l’échelle internationale
En 1996, la revue vétérinaire renommée
»Tierärztliche Umschau« (TU) a publié l’exposé «Notes actu-elles sur la
dysplasie de la hanche chez le chien» de Marc Torel et Klaus Dieter
Kammerer. Les auteurs y ont exposé et analysé l’ensemble du développement
de la dysplasie de la hanche. Ils ont précisé que le caractère héréditaire
de la dysplasie de la hanche n’avait jamais été formellement démontré et
objectivement prouvé, ce qui explique pourquoi les programmes d’élevage
des trente dernières années étaient restés inefficaces. (Tierärztliche
Umschau, Année 51, pages 455 et suivantes., 1996)
Selon Torel/Kammerer, l’ensemble des éléments
indique plutôt que la DH a une étiologie alimentaire/ hormonale et une
pathogénie due à une malnutrition et à une hyperproduction d’hormone
somatotrope, de triiodothyronine (T3), de thyroxine
(T4), de parathormone et de facteur de croissance de type
insulinique IGF-I dans l’organisme du chien. Les auteurs ont ensuite tiré
des conclusions sur l’alimentation et l’entretien du chien et ont indiqué
comment prévenir les atteintes du squelette.
Ils ont ainsi précisé que la DH avait une
étiologie et une pathogénie d’origine alimentaire et hormona-le. La
malnutrition entraîne une hyperproduction de l’hormone de croissance, des
hormones thyroïdiennes triiodothyronine et thyroxine, de la parat-hormone
et du facteur de croissance de type insulinique dans l’organisme du chien.
Les auteurs ont décrit de manière détaillée les particularités de la
malnutrition et ses conséquences néfastes sur le squelette.
La publication a suscité un vif intérêt dans le
milieu vétérinaire et de nombreuses réactions à l’échelle mondiale. Les
auteurs et la rédaction de la revue TU ont reçu des lettres d’approbation
tout à fait positives provenant des Etats Unis, de toute l’Europe et même
d’Afrique du Sud.
La
Guerre de Trente Ans et ses violents combats
Ces «Notes actuelles» à sensation ont été la
base de l’ouvrage intitulé «La Guerre de Trente Ans 1966-1996» publié en
1997. Le livre que les auteurs décrivent avec une certaine autodérision
comme étant une œuvre de combat et de lutte, a livré d’autres données,
d’autres faits et d’autres arrière-plans sur le thème de la dysplasie de
la hanche, notamment dans la 2ème édition révisée et complétée,
parue en mars 1999. (ISBN 3-9807236-1-5)
Le titre se réfère à la guerre de religion de
1618-1648 qui avait éclaté en Europe centrale. En effet, selon l’exposé
doté de nombreuses pointes d’ironie, les mesures de lutte contre la
dysplasie de la hanche prises par les associations et les fédérations par
suite des avis dogmatiques existants étaient de nature guerrière et
finalement tout aussi inutiles par rapport au résultat
recherché.
Le manuel, par sa Furor
teutonicus – son impétuosité teutonique – a généré des fureurs. Les
auteurs Torel/Kammerer s’y entendaient en joute oratoire et maniaient
l’épée avec finesse mais savaient aussi recourir à la grosse artillerie.
Les hostilités avec attaques et contre attaques entre les auteurs et les
personnes concernées de l’industrie et des milieux vétérinaires occupent
actuellement encore diverses autorités responsables. La
Bundestierärztekammer (le Conseil de l’Ordre des Médecins Vétérinaires),
le VDH (Association Cynologique Allemande ) et la société Waltham/Effem
ont boycotté le livre après accord du groupement professionnel et ont
ainsi étouffé les informations destinées aux vétérinaires, aux
associations et aux fédérations.
L’erreur du millénaire de la
médecine vétérinaire
Une année
plus tard, le 20.09.2000, Klaus Dieter Kammerer a réédité sa nouvelle
version intitulée
»L’erreur du
millénaire de la médecine vétérinaire«
avec le sous-titre
»La dysplasie de la hanche par
malnutrition : Anomalie squelettique non héréditaire du
chien«
Dans son nouvel ouvrage, de
présentation plus moderne, qui est complété de nombreuses nouvelles
informations, K. D. Kammerer nous présente l’ensemble de l’évolution de
l’alimentation canine depuis le dernier millénaire jusqu’en fin 1999 et
nous expose les anomalies du squelette dues à cette alimentation.
Le trio infernal a forcément
établi une diffamation à l’encontre des auteurs Torel/Kammerer et les a
rendus totalement non dignes de foi car si leurs affirmations étaient
exactes, l’élite de la cynologie, les vétérinaires et l’industrie de
l’alimentation animale seraient discrédités et compromis sans pareil en
raison de leur charlatanerie et du gâchis dont ils se sont rendus
responsables pendant des décennies. L’ouvrage «La Guerre de Trente Ans»
est ainsi devenu une importante affaire politique.
L’auteur a reconstitué pièce
par pièce une impressionnante mosaïque multicolore et nous dresse
finalement un tableau plutôt sombre :
Les 12 thèses de Klaus Dieter
Kammerer
1. Comme dans tous les pays
occidentaux, 80 à 85% des quelques 5,5 millions de chiens allemands
souffrent de manière plus ou moins chronique ou subchronique d’adiposité,
de lésions du parenchyme hépatique, de maladies métaboliques, de troubles
gastrointestinaux avec insuffisance pancréatique, de maladies
cardio-vasculaires avec artériosclérose, de déficience immunitaire avec
fréquentes apparitions d’allergies, d’infections et de carcinomes ainsi
que de diverses affections de l’appareil locomoteur et du squelette
associées à des dysplasies de toutes les articulations mais plus
particulièrement de la hanche. L’espérance de vie du chien est
considérablement réduite, le cancer occupant désormais la première place
des statistiques des causes de mortalité.
2. Egalement 80 à 85% des chiens sont
totalement ou partiellement nourris avec des aliments prêts à l’emploi,
fabriqués industriellement qui, en plus du manque de qualité des matières
premières utilisées, présentent généralement des erreurs systématiques au
niveau de leur composition et de leurs procédés de fabrication. Au cours
des 30 dernières années, la morbidité des affections mentionnées ci-dessus
était indubitablement corrélée au chiffre d’affaires de l’industrie des
aliments pour animaux. Les affections du squelette accompagnées de
dysplasie de la hanche sont directement liées à la malnutrition du chien
pendant des décennies et en sont leurs conséquences directes.
3. Le principe de la fabrication des
aliments modernes pour chiens est issu de la production de masse des
animaux domestiques et de boucherie, notamment de l’engraissement des
veaux et des porcs. Dans l’auge des veaux et des porcelets, on additionne
un mélange conçu pour une croissance et une prise de poids rapide. Ce
mélange est composé de nutriments élémentaires, à savoir :
glucides, protides, lipides, sels minéraux
et vitamines.
Pour le
chien, à la place des sacs de 25 ou 50 kg d’aliments pour veaux et porcs,
on confectionne et on propose dans le commerce des petits conditionnements
et des boîtes contenant jusqu’à 80 % d’eau. Cette alimentation ne se
distingue que par l’addition d’aromatisants, de révélateurs de goût et
d’agents attirants synthétiques spécifiques du chien ainsi que par le
conditionnement plus coûteux que pour les aliments pour animaux de
boucherie. La nourriture pour chiens comporte dans tous les cas encore une
différence, à savoir la présence de soja imitant parfois jusqu’aux
structures fibreuses de la viande et «morceaux de viande» pour tromper le
consommateur. Le soja génétiquement modifié entraîne des dépôts lipidiques
dans les organes et la teneur en phyto-estrogènes est responsable
d’atteintes pathologiques du squelette. Il s’agit d’un
»Aliment
Frankenstein«
On s’est
ainsi inspiré de l’élevage des animaux domestiques et de boucherie pour
définir non seulement le mode héréditaire de la DH du chien mais aussi son
alimentation.
4.
L’important chauffage des matières premières dans de la vapeur d’eau à
hautpression jusqu’ à 250° et le séchage ultérieur par air chaud
désagrègent les glucides mais dénaturent les protéines et les lipides et
détruisent toutes les vitamines naturelles. Les nutriments secondaires et
substances bioactives essentiels à la santé de l’organisme animal à long
terme sont également détruits ou altérés. C’est pourquoi, on ajoute
ensuite aux aliments un prémélange de sels minéraux et de vitamines qui
est généralement trop fortement dosé. Les phyto-estrogènes sont en
revanche largement conservés et agissent comme les hormones sexuel-les
endogènes au niveau de l’organisme en ayant également la même action sur
le métabolisme osseux. De plus les dépôts lipidiques en-traînent une
sclérose vasculaire et par conséquent une hypertension et des maladies
cardiovasculaires. Chez le chien, ce mode de nutrition fait apparaître une
suralimentation, une fibrose ostéo-dystrophique, une ostéochondrose (OCD),
des dysfonctionnements hormonaux, des hypervitaminoses à vitamine A et
D3 ainsi que leurs conséquences, à savoir des anomalies du
squelette associées à une dysplasie de la hanche. Le surdosage en vitamine
D3 dans la nourriture et les préparations vitaminées de sels
minéraux peuvent à eux seuls entraîner la maladie de Legg-Calvé-Perthes
qui se caractérise par une nécrose aseptique de la tête fémorale et des
tuméfactions cylindriques et en forme de champignons. Ceci peut donc faire
apparaître une DH. Les aliments prêts à l’emploi qui sont le plus souvent
additionnés d’une sub-stance stimulant l’appétit entraînent, du fait de la
plus grande prise de nourriture, une adiposité plus ou moins marquée et à
long terme, des affections chroniques de divers systèmes organiques,
notamment du système cardiovasculaire. L’alimentation moderne pour animaux
conçue en laboratoire a été à l’origine de la dysplasie de la hanche du
chien. Alors que les veaux et les porcs présentant des anomalies
pathologiques de leur squelette sont abattus lorsqu’ils ont atteint un
certain stade staturo-pondéral après quelques mois, le chien est obligé de
continuer à se déplacer le restant de sa vie sur ses os
abîmés.
5. Le caractère héréditaire de la
dysplasie de la hanche du chien et ses autres anomalies squelettiques n’a
jamais été démontré. Les premiers vétérinaires recherchant l’étiologie de
la DH ont émis diverses hypothèses parmi lesquelles on a finalement retenu
l’hérédité multifactorielle, car celle-ci permettait apparemment de tout
expliquer. Les auteurs ultérieurs ont repris ces hypothèses sans réflexion
et sans vérification critique et les ont simplement recopiées. D’autres
ont rédigé des articles de complaisance moyennant finance. Ce n’est pas
sans un certain piquant que nous mentionnerons le cas du Professeur Helmut
Meyer. Ce spécialiste scientifique de la nutrition, premier assistant et
directeur de l’Institut de nutrition animale à l’Université de Médecine
Vétérinaire de Hanovre a en effet publié en 1968 un article sur l’hérédité
de la DH, alors qu’il ne s’agissait pas de sa spécialité et qu’il n’y
entendait rien à la génétique du chien. Il entretenait en revanche déjà de
très bonnes relations commerciales, très lucratives, avec Waltham/Effem.
Il est finalement apparu un dogme catégorique sur le caractère d’hérédité
multifactorielle de la dysplasie de la hanche.
6. Ce n’est pas sans une certaine
ironie du destin que la DH est véritablement une affection
multifactorielle. Les causes entrant en ligne de compte sont en effet
diverses affections étiologiques d’origine alimentaire
·
Dysfonctions
hormonales (IGF-I , T3, T4, Parat-hormone, Estrogénes) ·
Hypervitaminoses
en vitamine A+D3+K3 (surdosage
toxique) ·
Rachitisme
(ostéomalacie par déficit en Ca et en vitamine
D3) ·
Maladie de
Moeller-Barlow (scorbut par déficit en vitamine C) ·
Maladi de
Legg-Calvé-Perthes (nécrose de la tête fémorale) ·
Genu valgum
(pattes en X) ·
Ostéofibrose
(dysplasie fibreuse des os) ·
Syndrome
d’ostéochondrose (affection dégénérative des
cartilages) ·
Hypertrophe
Osteodystrophie (HOD) ·
Adiposité
(accumulation de graisse, surpoids) ·
Hypersollicitation lors des
mouvements
Les déséquilibres métaboliques
et les dysfonctionnements hormono-alimentaires à l’origine de ces maladies
entraînent des dysplasies au niveau de l’ensemble du squelette du chien et
se traduisent par des formes très légères, passant souvent inaperçues sur
le plan clinique ou par des déformations sévères. Comme les forces
dynamiques et statiques impliquées dans le mouvement sont les plus
importantes au niveau de la hanche, les déformations ou dysplasies
apparaissent obligatoirement d’abord à ce niveau. Une dysplasie peut
toutefois apparaître au niveau de toutes les autres articulations et
serait retrouvée sous une forme plus ou moins grave chez tous les chiens
présentant une DH, si on ne se limitait pas aux radiographies des hanches.
Dans une majorité de cas de dysplasie de la hanche, il coexiste également
une dysplasie des épaules, des coudes et des genoux.
7. En ce qui concerne l’étiologie
et la pathogénie de la dysplasie de la hanche, le seul terme utilisable
est celui de maladie factorielle mais il n’inclut toutefois pas le facteur
génétique. La dysplasie de la hanche doit par conséquent être considérée
comme une complication d’une maladie métabolique du chiot et du jeune
chien et comme le symptôme d’une maladie hormono-alimentaire généralisée
du squelette et non pas comme une anomalie isolée héréditaire de
l’acétabulum et du fémur.
8. Les multinationales Nestlé
(Friskies, Fido, Fidéle ), Colgate-Palmolive (Hill’s Science Diet),
Procter & Gamble (Iams, Eukanuba), Heinz (Recipe)) et en particulier
Mars et les filiales Waltham et Effem (Pedigree , Canigou, Frolic,
Advance, Schappi) dominent le marché mondial multimillionnaire de
l’industrie des aliments pour chats et chiens dont 90 % du marché
européen. Parallèlement à celles-ci, Ralston Purina (Pro Plan, Purina ) et
Royal Canin (Royal Chien, Selection, Size mini-medium-maxi) ont une
certaine importante. Effem occupe la première place du marché allemand en
détenant 75-80 % du marché, soit 3,5 milliards de Deutsch Mark et dégage
des bénéfices d’un milliard environ pour un chiffre d’affaires de 2
milliards. A cela s’ajoute le fait que ces grosses entreprises se cachent
derrière la plupart des nombreux petits fabricants.
9. Ces sociétés disposent de moyens
publicitaires pratiquement illimités. Dans les pays occidentaux, plus de
10 milliards de DM = 10 000 millions au total sont consacrés chaque année
à la publicité pour les aliments pour chiens. Uniquement en République
Fédérale d’Allemagne, le groupe Mars et ses filiales Waltham et Effem
consacrent annuellement pratiquement ½ milliards = 500 millions de DM aux
médias officiels ou non officiels. Les fonds sont d’abord utilisés pour
les panneaux et les encarts publicitaires, pour les spots publicitaires
télévisés ainsi que pour les articles de Relations Publiques publiés dans
les journaux et les magazines. La Yellow Press cynologique est totalement
entre les mains de l’industrie de la l’alimentation pour animaux et ne
peut et ne doit publier que ce qui est de l’intérêt de son mandataire. Les
associations et les fédérations cynologiques et leurs fonctionnaires
bénéficient d’une aide financière considérable. L’ association cynologique
allemande et ses membres du comité de direction profitent annuellement de
plusieurs millions et sont ainsi devenus totalement corrompus et
dépendants. Alors que toutes ces sommes sont payées pour acheter des
personnes et des suffrages, des dessous-de-table sont destinés aux parties
politiques, aux institutions et à la justice.
11.Les sociétés mentionnées ci-dessus –
mais en particulier Waltham/Effem – ont lancer le dogme de l’hérédité des
maladies du squelette du chien pour masquer les défauts systématiques des
aliments industriels pour animaux et l’ont soutenu ainsi pendant trente
ans. Presque tous les vétérinaires compétents qui se sont intéressés ou
qui s’intéressent à la DH aux Etats Unis, en Angleterre ou en Allemagne
ont reçu à un moment quelconque des subventions de Waltham/ Effem, Ralston
Purina ou d’autres sociétés. Le calcul et les stratégies commerciales
n’ont pas besoin d’un chien en bonne santé mais plutôt d’un chien malade.
Les affections des divers systèmes organiques par sui-te de malnutrition
ont donné le coup d’envoi à l’innovation du marché par l’introduction de
nombreux produits diététiques vendus par le vétérinaire auquel les
fabricants livrent à domicile non seulement les marques en question mais
aussi les chiens malades nécessaires pour utiliser ces produits! Dans les
pays occidentaux, l’industrie et les vétérinaires entretiennent, dans un
système totalement corrompu, une certaine criminalité des blouses blanches
et des cols blancs à travers la plus grande escroquerie de l’histoire de
la médecine vétérinaire. Il s’agit là d’une chronique tout à fait
scandaleuse.
12.La malnutrition du chien et le dogme
de l’hérédité de sa dysplasie de la hanche représentent avant tout une
double erreur. Ils constituent l’erreur du millénaire de la médecine
vétérinaire si l’on considère les dégâts occasionnés sur la santé du chien
pendant quarante ans par l’industrie alimentaire animale et en particulier
par mesdames et messieurs les professeurs en fonction dans les facultés de
médecine vétérinaire des Universités américaines, anglaises et allemandes.
Des millions de chiens du monde entier ont en effet reçu pendant cette
période une nourriture entraînant maladie et mortalité. Une réforme de
l’alimentation canine comportant une amélioration de sa qualité et une
lutte contre les défauts systématiques de fabrication permettrait de
réduire de manière significative en quelques années la morbidité due aux
nombreuses maladies canines d’origine alimentaire. Ainsi en particulier,
il serait au moins possible de réduire de façon marquée les maladies du
squelette associées à la dysplasie de la hanche.
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Version du 01.11.2006
Klaus Dieter Kammerer
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