du Finfond

du Finfond Chien de Saint-Hubert

Chien de Saint-Hubert

Dans la presse...

Dans la presse...

 :-) Support your local Bloodhound: get LOST :-) 

Djembe Marchelpo du Finfond et Cédric: c'est pour la vie :-)))


 



Toute l'actualité du grand ouest - Calvados -


vendredi 13 février 2009



Couple maître et chien :


c'est pour la vie! 


Dix ans de métier déjà pour le gendarme Cédric M., 31 ans, l'allure sportive, tout émoustillé dans la présentation de son tout nouveau compagnon de métier : un Saint-Hubert de trois mois qui fera équipe avec lui dans la recherche de personnes.


La passion du gendarme est venue alors qu'il était auxiliaire à Coutances : « J'ai vu travailler Foster, un chien de pistage-défense. J'étais étonné de le voir partir avec un simple bout de tissu flairé. » Pour l'instant le chien et le maître font connaissance au Psig (Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) de l'arrondissement de Caen. Djembe est la mascotte de cette unité d'intervention.


On sent déjà une belle complicité entre le maître et le chien à l'allure pataude, typique de sa race, tout de suite sympa avec de grosses pattes, un oeil placide, deux longues oreilles qui traînent par terre et une grande facilité à venir vous chiner une caresse. « C'est la socialisation qui est en route », explique le jeune maître qui accueille directement à demeure sa nouvelle recrue. « Il va vivre avec nous tout le temps. C'est un véritable engagement », confie le gendarme, déjà père d'un enfant et bientôt d'un deuxième.


Le chien sera-t-il le troisième bébé de la maison ? « C'est un chien qui est très proche de son maître. C'est pourquoi je l'ai eu à deux mois et demi. Je sais que je pars avec lui pour la vie », enchaîne le maître-chien qui part en formation dès lundi dans le Lot avec son petit protégé.


Quatorze semaines pour les premiers apprentissages sachant que Djembe sera opérationnel une fois adulte vers 18 à 24 mois. Le chien aura alors avec un poids respectable de 55 kg. Un délai d'apprentissage où il mettra à profit les conseils des spécialistes suisses et américains. Aux États-Unis, cette race est employée depuis le XIX e siècle pour la recherche de fuyards. « Il sera conditionné à ne suivre qu'une piste », précise le gendarme qui pense déjà aux futures missions tout comme au travail quotidien qu'il fera avec son chien. 


 


 


 

Desmo a séduit de nombreux Figeacois, lors de sa sortie.



LOT


Publié le 27/02/2009 04:39


Figeac. Ces Saint-Hubert ont du flair


Formation. Une première en France, sept Saint-Hubert sont formés avec le centre cynophile de Gramat. Ils étaient en ville.


C'est une première en France. Le Centre de formation cynophile de la gendarmerie, à Gramat, vient de lancer une formation complète de maître-chien en recherche de personnes avec des Saint-Hubert. Ces sept chiens seront déployés avec leurs maîtres sur les six zones nationales de Défense de la gendarmerie.

En début de semaine, c'est à Figeac que les passants ont pu apercevoir ces chiots, déjà bien proportionnés, à l'occasion d'une sortie de familiarisation en milieu urbain. Le Saint-Hubert adulte fera 50 à 60 kg et 90 cm au garrot. Mais si la gendarmerie s'intéresse de près à cette race, ce n'est ni pour ses qualités de chasse ni pour son esthétique, mais bien pour son flair. « On dit du Saint-Hubert qu'il est la Rolls Royce du pistage. Le fait qu'il soit têtu et obstiné est un atout pour nous, car il persévérera dans la recherche. Il sera tenace sur la piste », expliquent les maîtres-chiens. En effet, sa capacité olfactive lui permet de travailler au-delà de 24 heures, voire 48 heures sur une piste.


Durant 14 semaines, les gendarmes suivront donc les conseils de leurs instructeurs, dont Laurent B., pour former leurs compagnons à la recherche de personnes, les sociabiliser avec les gens et tous les environnements.


« C'est par le jeu dans le travail que nous les faisons progresser. Au départ, on les familiarise à des environnements différents. Leur sociabilisation avec les autres est si importante que nous les avons avec nous à la maison, contrairement aux autres chiens de gendarmerie. De plus, le Saint-Hubert vit en meute et ne supporterait pas de rester seul dans un chenil », fait remarquer le gendarme Franck B., du GIC d'Haguenau, investigation cynophile (67), en baladant Desmo, sur la place Vival.


 


 


... Il vous cherche peut-être... 

Radar dans la ville


Publié le 13 février 2009


 Non, il ne s’agit pas d’un contrôle routier supplémentaire, mais d’une nouvelle génération de chien de recherche de personnes, un Saint-Hubert, dont la race offre des capacités de pistages supérieures à tous les autres chiens.


Radar, c’est le nom du chien, a donc participé ce vendredi matin à un exercice de recherche déclenché à Brive par le centre de formation des maîtres-chiens de Gramat. On a suivi la piste.


Radar, magnifique Saint-Hubert, file ventre à terre, talonné par son maître. Autour de lui, une poignée de gendarmes stoppe la circulation au carrefour pour permettre au chien de travailler en toute sécurité, selon son flair. La scène se répète plus loin, interpellant les passants. Indifférent, Radar suit la piste tracée il y a 24 heures, du lycée d’Arsonval aux berges de la Corrèze, retourne sur ses pattes, relit sa piste avec sa truffe, repart…


“Il s’agit de tester les capacités du chien. Nous expérimentons cette nouvelle race qui offre des capacités de pistage supérieures au Berger allemand et au Berger belge. Le Saint-Hubert peut rechercher des personnes jusqu’à 48 heures dans des zones que nous qualifions de “polluées” comme les villes et au-delà de plusieurs jours en campagne“, explique la capitaine Lambert, directeur des stages au centre de formation de Gramat.


Radar est en fin de formation, mais déjà intégré en unité à Muret, près de Toulouse. Ce Saint-Hubert est surtout le premier d’une nouvelle génération de chiens qui vont être formés par la gendarmerie pour les recherches délicates comme celles d’enfants ou de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. “A la différence des autres chiens, nous devons les former plus jeunes.”


Voilà deux ans que la gendarmerie travaille sur ce dossier en se formant auprès de ses confrères suisses et américains. La semaine prochaine, commence d’ailleurs à Gramat un premier stage avec huit Saint-Hubert. Et il y a fort à parier que de nouveaux exercices de recherche se dérouleront à Brive autour du mois de mai. Et si vous croisez un Saint-Hubert, il vous cherche peut-être…


 


 

Le maréchal chef des logis Frédéric F. en compagnie de Duc.  

- Châteaulin 11/2009 -


Un Saint-Hubert


chez les gendarmes bretons


 Le groupement d’investigations cynophiles basé à Châteaulin vient d'accueillir un jeune Saint-Hubert d’un an. Son maître, le maréchal chef des logis Frédéric F., le forme quotidiennement à la recherche de personnes en parallèle à une session de quatorze semaines qui a lieu au centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie (CNIGG) à Gramat, dans le Lot. Fin 2010, après deux autres volets de cette formation, Duc interviendra sur tout le grand ouest de la France en tant que chien de piste.


 



Le Saint-Hubert piste les personnes disparues


Les six chiens de la gendarmerie française sont réunis à Châteaulin pour une semaine chargée de nombreuses simulations. Cette race a des talents olfactifs exceptionnels.


 


Reportage


20 h 45, établissement d’hébergement pour personnes âgées


dépendantes « Les collines bleues » sur les hauteurs de Châteaulin.


Devant l’accueil, une douzaine de salariés de l’établissement discutent avec six


gendarmes équipés de gilets fluo et lampes frontales : « Une personne âgée a


disparu depuis 17 h. Dans ce sac, un objet lui appartenant sera présenté au


chien. Pour les odeurs.


"Tout se joue dans les premières heures de la recherche », détaille le maréchal


des logis-chef Frédéric Fillocque, responsable de la brigade cynophile de


Châteaulin.


Falaises, canal, campagne toute proche, centre-ville… Tous les ingrédients


pour un exercice au plus près de la réalité. Un gendarme joue le rôle de la


personne disparue et se cache dans l’entrée du cinéma, de l’autre côté du


canal qui traverse l’agglomération.


 


Une apparence trompeuse


L’objet appartenant à la personne recherchée est


alors présenté au chien du gendarme caennais Cédric Moulin. Djembe, 2 ans,


l’air pataud, oreilles et babines tombantes, une « tronche » à faire de la pub


pour des canapés-lits. Une allure de pépère tranquille très trompeuse : dès


qu’une piste est trouvée, le Saint-Hubert fonce. Le tenir à l’attache, le suivre


et le stimuler tout à la fois relève du grand art. La voix est ferme, les ordres


sont clairs, aucune violence : « Très proche de son maître, le Saint-Hubert est


têtu, il ne se disperse pas sur une piste », commente Frédéric Fillocque.


Cabochard mais sensible : il vit en famille avec son « patron ». Un outil de


travail mais aussi un animal de compagnie.


600 mètres séparent « Les collines bleues » du cinéma châteaulinois: après


quelques hésitations près du canal, Djembé fonce vers la personne recherchée.


Impressionnant. Dix minutes ont suffi. Le succès de la mission est l’occasion


d’un moment de vraie complicité entre le maître et le chien. Ensuite, c’est


la récompense, aliments et jeux : « 50 kg, 2 ans, ça correspond à 14 ans


environ en âge humain, précise l’instructeur du stage, venu de Gramat dans le


Lot. La pleine adolescence quoi… »


 


Pas une science exacte


À tour de rôle, quatre des six Saint-Hubert de la gendarmerie française seront


sollicités pour cet exercice. Les deux autres, Duc, figure de la brigade 


cynophile de Châteaulin, et le chien de l’instructeur, connaissant déjà la piste,


sont exemptés. « Même si les résultats sont probants, n’oublions pas que 


l’attitude d’un chien n’est pas une science exacte »,nuance Frédéric Fillocque.


Mélange de trop nombreuses odeurs, fortes pluies continues ou vent violent


peuvent gêner le chien pisteur, malgré son fort potentiel olfactif. La


participation d’un Saint-Hubert à des recherches de personnes se déroule dans


un dispositif bien défini, après le passage des Malinois, chiens polyvalents


présents dans chaque secteur de gendarmerie du territoire.


 


« Le Saint-Hubert est un chien qui a du nez », affirme fièrement Cédric Moulin.


Du coeur aussi. Et de la gueule assurément.


 


Ludovic LE SIGNOR.


 

 Djembe au travail :-))

 


- Châteaulin 01/2011 -


 


Le Saint-Hubert piste les personnes disparues


Les six chiens de la gendarmerie française sont réunis à Châteaulin pour une semaine chargée de nombreuses simulations. Cette race a des talents olfactifs exceptionnels.


 


Reportage


20 h 45, établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes « Les collines bleues » sur les hauteurs de Châteaulin. Devant l’accueil, une douzaine de salariés de l’établissement discutent avec six gendarmes équipés de gilets fluo et lampes frontales : « Une personne âgée a disparu depuis 17 h. Dansce sac, un objet lui appartenant sera présenté au chien. Pour les odeurs. Tout se joue dans les premières heures de la recherche », détaille le maréchal des logis-chef Frédéric Fillocque, responsable de la brigade cynophile de Châteaulin.


Falaises, canal, campagne toute proche, centre-ville… Tous les ingrédients pour un exercice au plus près de la réalité. Un gendarme joue le rôle de la personne disparue et se cache dans l’entrée du cinéma, de l’autre côté du canal qui traverse l’agglomération.


 


Une apparence trompeuse


L’objet appartenant à la personne recherchée est alors présenté au chien du gendarme caennais Cédric Moulin. Djembe, 2 ans, l’air pataud, oreilles et babines tombantes, une « tronche » à faire de la pub pour des canapés-lits. Une allure de pépèretranquille très trompeuse : dès qu’une piste est trouvée, le Saint-Hubert fonce. Le tenir à l’attache, le suivre et le stimuler tout à la fois relève du grand art. La voix est ferme, les ordressont clairs, aucune violence : « Très proche de son maître, le Saint-Hubert est têtu, il ne se disperse pas sur une piste », commente Frédéric Fillocque. Cabochard mais sensible : il vit en famille avec son « patron ». Un outil de travail mais aussi un animal de compagnie. 600 mètres séparent « Les collines bleues » du cinéma châteaulinois: après quelques hésitations près du canal, Djembe fonce vers la personne recherchée. Impressionnant. Dix minutes ont suffi. Le succès de la mission est l’occasion d’un moment de vraie complicité entre le maître et le chien. Ensuite, c’est la récompense, aliments et jeux : « 50 kg, 2 ans, ça correspond à 14 ans environ en âge humain, précise l’instructeur du stage, venu de Gramat dans le Lot. La pleine adolescencequoi… »


 


Pas une science exacte


À tour de rôle, quatre des six Saint-Hubert de la gendarmerie françaiseseront sollicités pour cet exercice. Les deux autres, Duc, figure de la brigade cynophile de Châteaulin, et le chien de l’instructeur, connaissant déjà la piste, sont exemptés. « Même si les résultats sont probants, n’oublions pas que l’attitude d’un chien n’est pas une science exacte », nuance Frédéric Fillocque. Mélange de trop nombreuses odeurs, fortes pluies continues ou vent violent peuvent gêner le chien-pisteur, malgré son fort potentiel olfactif. La participation d’un Saint-Hubert à des recherches de personnes se déroule dans un dispositif bien défini, après le passage des Malinois, chiens polyvalents présents dans chaque secteur de gendarmerie du territoire.


« Le Saint-Hubert est un chien qui a du nez », affirme fièrement Cédric Moulin. Du coeur aussi. Et de la gueule assurément.


  Ludovic LE SIGNOR.

:-))) La Belle Equipe :-))) 

 


Vos Chiens Magazine n° 294


- mai 2011 -


"Le Saint Hubert dans la gendarmerie":


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Découvrez également les reportages qui leur sont consacrés:


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